Pour la plupart d’entre nous, on n’est pas au top ! Certains on dormis 2h, d’autres un peu plus, c’était le Rock. On dit aurevoir, et on prend la route. Après une pizza dégueulasse on arrive à nouveau en Lituanie, vers Alytus.On tourne 1h avant de trouver l’endroit du festival de ce soir. La place est super classe, un beau parc d’activité et accro-branche située juste à côté d’une rivière.
Ce soir, on joue dans un camion en guise de scène. Le chemin d’accès pour le camion est très étroit, en pente et en terre, s’il pleut on ne ressort pas d’ici !
On s’installe tranquillement, les organisateurs sont super sympa, on joue au freesbie et on parle un peu avec les gens présents. Les filles sont toujours aussi belles ! La réputation des filles des pays de l’est est donc complètement vraie ! Et en plus en concert on voit plus de fille que de gars. Bien cool.Les gens sont toujours aussi enjoués en concert, dès l’attaque de nos copains « Mise en scène » qui jouent aussi ce soir, tout le monde bouge et danse ! JC et Nico en profite pour venir pousser la chansonnette sur une des chansons des copains. Un gars bien bourré tente un slam, mais personne ne veut le porter, résultat il écrase un pauvre jeune qui dansait devant.A peine ont-ils fini que la pluie commence à pointer le bout de son nez accompagné d’un bel orage et de jolis éclairs. On commence à se poser la question de comment remonter le camion… On décharge donc tout le matos sur scène pour être plus léger et on le remonte tout de suite pour le garer sur un parking 200 mètres plus haut. On avait peur, mais la mission est un succès. Par contre il faudra remonter tout le matos à la main après le concert…
Notre concert se passe très bien, les gens sont fous, dansent et tournent en rond devant nous. Les « mise en scène » montent chanter avec nous. Le camion tremble de tout les côtés, JC et Nico sautent de partout, et Romain galère un peu car si le camion bouge, la batterie aussi !
La soirée se poursuit sous la flotte, et le tonnerre. Le dernier groupe ne peut même pas jouer car l’électricité pète. Des éclairs tombent très près, ça pleut des cordes… on a peur ! On finit par se taper la motivation de tout remonter le matos, dans le sentier ultra boueux, le matos est bien trempé, on charge le camion à l’arrache, on fait une dernière bise aux copains de « mise en scène » qui nous proposent de se revoir en novembre pour tourner en Angleterre, et on file à l’hôtel complètement fatigué. On rêve tous d’une douche et d’un bon lit.
Dodo !
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