dimanche, août 01, 2010

Day 5 : Mardi 27 Juillet – Kaunas (Lituanie) @ Pabrik


On se lève tranquilou, et au moment de payer nos chambres, nos cartes bleus de fonctionnent pas… on reçoit donc quelques menaces de la part de la taulière, on évite de peu la confrontation avec la police polonaise et on part enfin reprendre notre route ! Après plusieurs bonnes heures de conduite sur des routes défoncées, on se retrouve dévié par un gros pompier qui ne parle pas un mot d’anglais, on suppose un gros accident. Les routes principales n’étant déjà pas fameuse la déviation passe de route de merde à chemin de terre… Le van tremble étrangement, on se dit qu’on a peut être crevé, mais vu les chemins de sable, on ne peut pas s’arrêter pour regarder sous peine de s’embourber et ne pas repartir ! Deux tentatives après, on retombe sur la bonne route, on regarde enfin les pneus, cool, ils n’ont rien. Pour finir, on se trouve dans un bon gros bouchon de camions.

Le reste de la route se déroule bien et après un premier contrôle de police, on parvient à franchir la frontière lituanienne. On rejoint le promoteur de ce soir, Laurynas, qui nous accueil dans un squat qui vient de finir d’être aménagé à l’intérieur d’un immeuble désaffecté. L’endroit est cool, on en profite pour faire quelques photos de groupe. Les gens sont très sympas, et le concert se passe bien, malgré qu’on ne s’entende pas sur scène. C’est un mardi soir, il n’y a pas grand monde mais l’ambiance est déchainée, les gens sont fous (ça change pas mal de la France, ou quand il y a 20 personnes, les gens restent statiques). Après le concert, on file chez Linas pour dormir dans un chouette petit appartement au 11ème étage d’un immeuble de la banlieue de Kaunas. Ce soir, pas de folie, on profite d’internet et on découvre le groupe de Linas, sorte de mélange entre Rancid et Dropkick Murphys, avec du violon, très cool.

Jusque là, on est resté calme niveau fiesta, sans doute qu’on se dit qu’il y a encore un peu moins de 20 jours de voyage, et quelques 8.000 kilomètres restant, et que si on veut rentrer entier faut pas se la jouer costaud !

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