A Iasi, la frontière n’est indiquée nul part, le GPS est perdu, et personne ici ne parle anglais… On perd 1h30 à tourner dans tout les sens, c’est pas une ville qu’on cherche, mais un pays… C’est quand même fou ! On demande des infos à tous le monde, on trouve un roumain cool qui prend son bus pour nous conduire sur la route ! On trace jusqu'à la frontière, où on espère ne pas perdre 8h …
Après avoir rameuté la plupart des douaniers moldaves derrière notre camion pour contempler notre backline et se poser des questions « Passeront t ils ? Passeront ils pas ? ». Notre coffre puant la mort (à cause de nos fringues de concert séchant à droite à gauche), les douaniers décident vite de nous faire remplir les formulaires pour notre matos et de nous souhaiter bonne route. Bilan : 3h d’attente… Cool !
Il est 15h, nous avons encore deux heures de route jusque Chisinau, où nous étions attendus à 14h, parfait. On aura fait comme on a pu ! Le GPS ne sait carrément pas du tout où nous sommes, pour lui, la Moldavie est une plaine sans route. Bon on se débrouille comme on peu avec la carte, les routes sont correctes, pas la folie, mais pas la Russie non plus ! Par contre la conduite c’est la guerre ! Très fatiguant, il faut faire attention aux divers chiens errants qui traversent n’importe où, aux charrettes au milieu de la route, aux enfants qui jouent sur les bas cotés, et aux voitures derrières qui doublent sans vraiment se soucier de ce qui arrive en face ! (en fait ici, tu doubles quand tu veux, et c’est celui qui se fait doubler qui se pousse dans le bas coté, pour passer à trois sur la largeur de la route au cas ou une voiture arrive en face).
On arrive à Chisinau, où on trouve immédiatement la rue, par hasard. On décharge vite dans le club, il est 17h et le concert attaque à 19h.
Slava et Vladimir nous accueillent un peu stressés, le club est vraiment PARFAIT. Grand sans être immense, une bonne scène, une grosse sono. On s’installe vite. Slava nous montre un shop de musique où on part faire voir la guitare de JC et acheter des peaux de batterie. Les balances sont torchées en 10 minutes, le sondier gère, le son BUTE !
On traine par ci par là, les gens arrivent, à 20h ça attaque à jouer et il y a déjà une bonne centaine de jeune. Ca va être cool ! Le premier groupe attaque, sorte de métal-grunge, ça joue pas mal ! L’ambiance au début est un peu froide, on verra bien. C’est au tour de The Glimpse d’enchaîner. Les mecs sont vraiment pas vieux et balancent un pop punk californien, ils ont dû beaucoup écouter Blink 182 ! Ca joue super bien, l’ambiance se réchauffe d’un coup ! On s’étonne juste de la réaction d’un vigile qui bondit après un premier slam pour foutre le jeune en question dehors, tendu ! Finalement le kid en question revient, ça va. Nichiel’s prend la suite. Même s’il y a pas mal de monde au début du set, le club se vide progressivement (la plupart des gens présents sont mineurs). L’ambiance est bien cool, et les titres s’enchaînent sous le regard méfiant du vigile planté à côté de la scène. Le concert se termine à la cool, et on fait la connaissance de moldaves travaillant à l’ambassade française à Chisinau ! Ils veulent faire des photos avec le groupe et achètent même quelques CD et tee-shirt, classe ! JC et Romain se font interviewé pour un journal du coin. On plie notre bordel et on file chez Slava, où on fait la connaissance de sa mère qui a passé une bonne partie de la soirée à nous faire à manger… On la remercie chaleureusement, on est affamés. Quelques potes de Slava débarquent, et on débute une petite soirée improvisée arrosée de bière bon marché et de Palinka. On est complètement claqués et on file se coucher pas trop tard.
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