En gros, c’est la même configuration qu’hier : un garage en plein cœur d’une cité perdue dans Kursk. Les conditions sont pour le coup vraiment à l’arrache, et on appréhende le set. Ca devient éprouvant de jouer dans des garages, on est plus trop enthousiaste, mais on commence vraiment à fatiguer. Après une petite sieste dans le van pour certains, la motivation est de retour.
Deux groupes de punk rock ouvrent la soirée pendant que les gens arrivent. Les premiers circle-pits débutent et un épais nuage de poussière commence progressivement à recouvrir les gens, le matos, bref à peu près tout. Les premiers voisins dérangés par le bruit commencent à pointer le bout de leur nez. Ca à l’air de partir un peu en sucette, mais on panne rien, vu que tous parlent russe ! Les titres s’arrêtent, redémarrent, on sait pas trop comment va finir le truc. On attaque pas trop tard, il fait encore bien jour. Finalement ça deviens fou. Les voisins, qui râlaient 30 minutes en arrière, commencent à danser au milieu des kids, ils gueulent dans les micros, et les jeunes les portent en l’air, c’est n’importe quoi ! On se demande vraiment ce qui se passe. Les « anciens » réclament « Smoke on the Water », on improvise ça, puis on joue la chanson d’Ozone, reprise en cœur par tout le monde. On termine le set en toute beauté, recouvert de poussière mais vraiment heureux.
Après quelques séances photos avec nos nouveaux copains, on aperçoit une fourgonnette de police débarquer. On s’attèle à vite charger le van, mais finalement pas de soucis. On embarque Artum avec nous et il nous indique la direction de sa maison, en plein milieu d’un champ en périphérie de Kursk. On en encore super bien accueillis, on mange bien, et on dort entassé à 8 dans une petite pièce. Pas de solitude en tournée. On le remercie vivement.
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