mardi, juillet 26, 2011

Day 19 – DAY OFF (Russie)

Levé 9h30, on se dépêche pour filer visiter Moscou à nouveau avant de partir passer l’après midi sur la route. On avait prévu de faire les fameux Métros de Moscou, mais ça ne botte pas trop Sasha (très tatoué, qui se fait regarder de travers partout ou il va). Donc on visite une chouette place commémorative de la construction de la ville, puis une rue ou tout le monde viens jouer de la musique et danser. Assez ouf, c’est marrant. On mange et on se file pour prendre la route. On est triste de quitter Moscou et nos amis si vite.

C’est partit pour Saint Petersbourg, à peu près 12h de route. Le plan c’est de rouler jusque 20h, trouver un hôtel et se reposer. UN VRAI DAY OFF quoi.

C’est se qu’on fera. Douches chaudes pour tout le monde, machines à lavé, rasoirs, repas correct, … on ressemble enfin à quelque chose et on sent bon ! On vois Taxi 4 à la télé, en russe… ici c’est étrange, les films sont simplement doublés. C'est-à-dire qu’il y a la voix original, et des traductions en russe sont rajoutées par des voix off, c’est dégueulasse ! On avait déjà remarqué ça hier, quand nous avions vu « Dumb et Dumber » en russe chez Vicka la veille.

On se pieute tranquillement après avoir regarder le dvd de PO BOX et après avoir jouer une bonne partie de BANG, la base !

Day 18 – Moscow @ Blur Café (Russie)

On se réveille assez tôt, et on décolle direct pour la capitale, Moscou ! On arrive dans l’après-midi, et on profite du temps qu’on a devant nous pour se rendre sur la Place Rouge. Il fait meilleur que l’an dernier, où la fumée causée par les incendies en périphérie nous avait pas mal gêné (cf. Tour report 2010). On fait pas mal de photos, c’est cool ! On s’arrête pour manger et on retrouve Sacha du groupe Plush Fish (le plus californien des russes), qui nous avait accueillis l’an dernier et qui nous a de nouveau booké le show. Grosses accolades, on est content de le revoir. Il nous conduit au club et nous explique que ce soir, ayant peur qu’il n’y ai pas grand monde, il a programmé un petit « festival » fait maison, avec 9 groupes ! Ca commence donc tôt !

Le premier groupe attaque à 16h30 devant pas grand monde, en fait pas mal de jeunes restent dehors à boire des canettes. Les premiers groupes sont vraiment jeunes, ça joue pas vraiment bien. On navigue donc entre dedans et dehors. Malgré le fait d’être très heureux de revenir à Moscou, nous sommes assez fatigués, et ce soir, énormément de jeunes (bourrés ou non) veulent profiter de nous, parler avec nous et nous prendre en photo, une, deux, trois, vingt fois, ça en deviens vraiment épuisant. C’est étrange, on est pas beaux quoi ! On se marre quand même pas mal avec certains. En plus ici on a du mal à comprendre les relations « de couple ». Toutes les filles viennent avec leur petit copain, mais on se fait tripoter comme des sales pendant les photos. C’est drôle, surtout quand les copains viennent râler après leur copine et qu’ils se font remballer… On retrouve avec grand plaisir Vicka qui nous avait accompagné 3 jours dans Moscou l’an dernier avec Sasha. C’était son anniversaire il y a deux jours, donc ce soir c’est sa « fête » d’anniversaire ! On revoit quelques copains, dont un qu’on avait vu à Odessa en Ukraine. Ca arrive notre tour, on s’installe vite, et ça deviens vite la guerre. Les gens font la fête, dansent, slamment, à nouveau un très bon concert. Rom’s galère vraiment à la batterie mais ça se fini avec le sourire. On remballe vite, on matte le concert de « Fuck Family » où Sasha joue de la batterie et ensuite « Plush Fish », LE groupe bien célèbre à Moscou. C’est 100 fois mieux que l’an dernier, on adore. En plus il y a Yvan au sax’, c’est celui qui nous avait programmés à Bryansk en début de semaine, trop cool de le revoir.

On file vite direction chez Vicka, pour manger un bout, et discuter. A 1h du matin on lui dit au revoir et on file chez un autre ami pour dormir. Ce soir c’est France VS Russie à Tekken sur playstation… On mène pendant un bon moment, et on se fait enchainer à la fin… Bilan 10-7 pour la Russie ! Il y a du monde, on papote beaucoup et on s’endort tous chacun notre tour. Patoch, lui, profitera de la soirée jusque 8h30… (Réveil prévu à 9h30…).

Day 17 – Tambov @ Bowling Club (Russie)

Quand on quitte Kursk, il pleut pas mal, et on craint que le chemin de terre nous séparant de la route ne se soit transformé en marais… Mais rien de tout ça ! On dit au revoir à Artum et on file vers Tambov accompagnés de Roman, un ami d’Artum qui fait un bout de route avec nous, jusqu’à Voroneizh (et qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Malcolm de la série TV). On le dépose quelques heures plus tard en centre ville, dans une station service où un employé de la station nous raconte je ne sais trop quoi, en Russe évidemment, on pige tout quoi.

On retrouve Kostya, qui nous avait suivi durant une semaine l’an dernier et qui organise le concert de ce soir. On arrive à la salle, qui n’a pas vraiment l’air dédiée aux concerts puisqu’il s’agit d’un club de bowling ! On se promet de se faire une partie avant de quitter le lieu, et on s’installe. La pièce principale est vraiment grande, et le son n’est vraiment pas terrible. Les gens commencent à arriver pendant le set du premier groupe, et le videur du bar nous offre une bouteille de vodka avec 6 shooters… Dur de refuser ! On trinque à la russe avec lui, on rigole bien, chouette ambiance.

Le deuxième groupe enchaîne, et on se voit offrir une deuxième bouteille… Ok ! Kostya nous apprend qu’il n’y a pas vraiment de couvre feu ce soir et on décide de faire jouer Kräb. Un set bien cool, l’ambiance commence à être vraiment chouette ! Nichiel’s prend la suite, ça commence à être bien fou en devant de scène. Au milieu de set, on aperçoit notre pote le videur qui nous porte de nouveaux shooters, ça commence à être dur, on est obligé de le supplier de ne plus nous en ramener (si si !)... Le set se termine, ça c’est fait !

On mange, on boit des coups, et Nico, Aurel et Thibaut décident de se faire une partie de bowling. Pendant ce temps à l’extérieur c’est tournoi de bras de fer de rue à même le sol pour les autres : un spectacle assez déconcertant, notre pote le videur nous mettra à tous la branlée, sous les yeux d’une trentaine de personne rameutés autour du « combat ». Patoch fait le con avec le videur, et il lui en fera même perdre même sa jambe de bois... On décide de filer vers Moscou dans la nuit, car il y a pas mal de kilomètres à parcourir. On roule pendant 4 ou 5h et on s’arrête près d’un champ où on lance les tentes et où on se couche, crevés.

Day 16 – Kursk @ Rock Garage (Russie)

On décolle aux alentours de 10h30 et on dépose Valia à son travail. On la remercie pour tout et on part pour Kursk. Après quelques heures de route, pas trop mauvaise, on arrive sur place et on retrouve Artum qui a booké le show de ce soir.

En gros, c’est la même configuration qu’hier : un garage en plein cœur d’une cité perdue dans Kursk. Les conditions sont pour le coup vraiment à l’arrache, et on appréhende le set. Ca devient éprouvant de jouer dans des garages, on est plus trop enthousiaste, mais on commence vraiment à fatiguer. Après une petite sieste dans le van pour certains, la motivation est de retour.

Deux groupes de punk rock ouvrent la soirée pendant que les gens arrivent. Les premiers circle-pits débutent et un épais nuage de poussière commence progressivement à recouvrir les gens, le matos, bref à peu près tout. Les premiers voisins dérangés par le bruit commencent à pointer le bout de leur nez. Ca à l’air de partir un peu en sucette, mais on panne rien, vu que tous parlent russe ! Les titres s’arrêtent, redémarrent, on sait pas trop comment va finir le truc. On attaque pas trop tard, il fait encore bien jour. Finalement ça deviens fou. Les voisins, qui râlaient 30 minutes en arrière, commencent à danser au milieu des kids, ils gueulent dans les micros, et les jeunes les portent en l’air, c’est n’importe quoi ! On se demande vraiment ce qui se passe. Les « anciens » réclament « Smoke on the Water », on improvise ça, puis on joue la chanson d’Ozone, reprise en cœur par tout le monde. On termine le set en toute beauté, recouvert de poussière mais vraiment heureux.

Après quelques séances photos avec nos nouveaux copains, on aperçoit une fourgonnette de police débarquer. On s’attèle à vite charger le van, mais finalement pas de soucis. On embarque Artum avec nous et il nous indique la direction de sa maison, en plein milieu d’un champ en périphérie de Kursk. On en encore super bien accueillis, on mange bien, et on dort entassé à 8 dans une petite pièce. Pas de solitude en tournée. On le remercie vivement.

lundi, juillet 25, 2011

Day 15 – Bryansk @ Open Air (Russie)

Réveil difficile, on est tous cassés. On prend la route aussitôt et on arrive à Bryansk vers 12h. Les routes sont pas dégueulasses mais pas top non plus, y’a pas grand-chose à voir par ici, c’est tout plat, et assez désertique. On donne rendez vous aux organisateurs de ce soir dans un centre commercial. Ils ne parlent pas un mot d’anglais, ça va être dur… j’ai l’impression que dans cette région de la Russie, personne parle anglais. Et c’est assez éprouvant, car même si tu leurs dit que tu ne parles pas Russe, et ne le comprend pas plus, les gens continuent à t’expliquer ou te poser des questions en Russe… En clair, les gens t’aboient dessus, et tu ne piges que dalle ! On est un peu fatigués aussi.
Bon bref, nos hôtes nous conduisent chez eux, où ils nous offrent à manger et une douche, on passe l’après midi ici, on se repose un peu, même si il doit faire quelque chose comme 79°C pouchnouc dans l’appartement ! (L’unité « pouchnouc » est une unité que nous avons inventé, il faut multiplier par PI (3,1415….) pour obtenir l’équivalent international). On fait la connaissance de Valia, qui fait la traductrice anglo-russe avant qu’on découvre qu’elle parle très bien français, puisque qu’elle fait ses études à Reims… Génial !
On file acheter de l’eau, quelques glaces et Yvan qui organise le concert de ce soir nous conduit au lieu du concert : un garage perdu en ville, ça nous rappelle Chernigiv ! Les conditions sont bien roots, mais ça va le faire. Ce soir, il y a 4 groupes en tout, on a hâte de voir ça. Le show attaque super tôt avec le groupe d’Yvan, du bon ska-core qui fait bouger les têtes. A la fin du set, on nous annonce que Nichiel’s doit enchaîner, car les organisateurs ont un peu peur de voir débarquer la police si la soirée s’éternise.
L’ambiance est super bonne, les gens sont fous ici ! Nico et JC se font porter par le public, et même Romain avec sa caisse claire… C’est assez dingue pour nous de jouer dans ce genre d’endroit, en France ça ne serait carrément pas possible. On espère quand même ne pas déranger les voisins…
Après nous il reste encore deux groupes, c’est le même délire niveau public, on voit même une nana sauter du toit du garage ! Le concert se termine assez tôt, et Yvan nous conduit chez lui car c’est lui qui nous héberge ce soir.
Le temps de poser nos sacs, et il nous présente sa maman qui a fait la cuisine pour nous, ok, parfait ! On boit la vodka dans la pure tradition russe et on a même le droit à une séance de massage à la branche de chêne (tradition russe) dans le sauna familial ! On hallucine complètement et on ne sait pas comment remercier tout ce beau monde… On finit par aller se coucher, la Russie, c’est cool !

Day 14 – DAY OFF


Aujourd’hui c’est notre premier DAY OFF ! Youhou ! On se lève à 12h, les PO Box et Nina’school ont décampé tôt ce matin, eux jouent à Kyiv ce soir.
Le plan est simple pour nous, on dit au revoir à Tatyana, on file passer les prochaines heures à la frontière russe, et on trouve un hôtel, pour se reposer, prendre une vraie douche…
Alors tout commence bien, on arrive a la frontière, on met 1h30 à sortir de l’Ukraine et 1h30 à entrer en Russie, SANS AUCUNS SOUCIS ! On n’en croit pas nos yeux, l’an dernier on passait 7h à la frontière, là tout va super vite, tant mieux, on ne va pas s’en plaindre.
La partie du plan qui a moins bien marché est sans doute « l’hôtel »… On tourne jusqu'à minuit sans trouver un seul hôtel où le personnel parle anglais, et où les prix sont abordables… Nos estomacs crient famine ! On s’arrête acheter des chips dans une station essence et on se gare sur un parking surveillé pour passer la nuit à dormir entassés dans le van !
La prochaine fois, plus de DAY OFF ! Ca ne nous repose pas du tout ! Ahah.

Day 13 – Kharkov @ Zhara club (Ukraine)

On se lève tôt, et après avoir remercié Julia (Viktor dort encore) on part pour Kharkov. On se fait arrêter par un policier pour une faute douteuse de conduite. Il nous propose deux solutions : remplir un formulaire visiblement assez long ou lui filer de l’argent. On opte pour la première solution, et du coup il nous dit de filer…
On s’arrête manger dans Karkhov avant de retrouver Tatyana qui a booké le show de ce soir, elle est visiblement très stressée. Elle nous indique le chemin de la salle et on récupère les copains de P.O. Box et de Nina’School avec qui on joue ce soir. Le Zhara club est situé dans une forêt en sortie de ville, c’est une énorme salle… Sûrement trop grande pour un concert un lundi soir, sans groupe local…
On se raconte nos périples de tournée avec les PO et Nina’school, ils ont l’air bien fatigués par leur soirée de la veille. Balances rapides, le concert attaque par nous à 20h devant 50 personnes dans une salle de 600… Ce n’est pas la folie du tout. On s’amuse quand même, quelques motivés bougent, on passe un bon concert même si on est un peu déçu de finir notre série de concerts dingues en Ukraine par un concert « vide ». Nina’school enchaînent, Antho des Pretty Johnny fait le remplacement à la batterie et gère à fond, ça le fait, puis PO Box s’y mettent avec leur nouveau batteur. Très bons concerts.
On plie le matos tranquillement, et Tatyana nous conduit finir la soirée dans une sorte de foyer de jeu avec quelques personnes présentes au concert. Repas, boisson, on discute jusqu’au bout de la nuit, on fini avec Yul et Fifou et on va tous se pieuter.

Day 12 – Chernigiv @ Garage (Ukraine)

Aujourd’hui, réveil brutal : il n’y a pas d’eau chaude dans la douche ! On prend le petit déj’ à l’Ukrainienne et on part en ville avec Artem qui nous fait visiter Kiev. C’est vraiment une très belle ville, il y a beaucoup de monuments historiques et on en prend plein les mirettes. Sur les coups de 16h on se décide à filer vers Chernigiv. Artem sera là aussi ce soir : cool ! La route est encore pas mal ennuyeuse…
On arrive sur place et on lutte un peu à trouver le club. Après un tour au supermarché local pour acheter une tondeuse pour Romain qui commence à ressembler à Robinson Crusoë, on retrouve l’organisateur qui nous emmène au garage. L’endroit est cool mais franchement roots : un garage perdu aux abords de la ville devant lequel commencent à s’amasser pas mal de jeunes visiblement pas très frais.
On patiente pendant que des mecs font un brin de ménage dans la pièce, puis on installe en vitesse : le concert doit impérativement se terminer à 22h sous peine de voir débarquer la police. Patoch installe le merch au cul du camion, un peu comme un stand « Truand de la Galère » à Clignancourt je suppose ! On rejoue ce soir avec Space Banana Bastards qu’on a croisé hier, c’est cool !
Quand on attaque, les gens deviennent complètement fous, c’est n’importe quoi mais on adore. Nico explose la lampe au dessus de lui à grand coup de tête de basse sur la première chanson et manque de s’électrocuter. Le concert se termine et un voisin pas très commode pointe le bout de son nez… On plie le matos, et nos nouveaux copains nous proposent d’aller nous baigner dans un lac pas loin.
Ce sera encore un bain de minuit sous la pleine lune, et on profite aussi de notre nouvelle passion : se faire bouffer par des dizaines de moustiques ! Ce soir on dort encore à Kiev, et les 3h de route vont être longues pour tout le monde. On s’arrête dans une station essence pour dire au revoir aux copains qui nous suivaient en voiture, et on bâillonne Pat’s avant de reprendre la route : ça fait du bien ! (Pat a quand même passé la journée, du levé au soir, à parler non stop. C’était sa journée « exekrab »).
On arrive chez Viktor chez qui on dort. Le pauvre dort déjà alors on essaie de ne pas faire trop de bruit. Julia, sa copine, nous sert du thé, on discute, chouette ambiance. On finit par se coucher, complètement claqués, et vu que Pat’s a passé un bon moment à énerver le chien, celui-ci passera la nuit à nous sauter dessus et à nous lécher le visage.

samedi, juillet 23, 2011

Day 11 – Kiev @ Zadinska Club (Ukraine)

Levé tôt car aujourd’hui grosse route. Jusqu'à maintenant on est plutôt au top dans les timings. On part toujours à l’heure fixée ! La route se passe, mais est franchement ennuyante, c'est-à-dire tout droit pendant 400km à 90km/h !

On arrive à Kiev, on se perd, notre GPS ne connait rien, on appel Viktor et on se donne rendez vous dans le centre, il nous conduit à la salle où il y a déjà quelques jeunes devant ! Bonjour à tout le monde, on revoit quelques copains de l’an dernier, ça fait plaisir.

Artem qui nous loge ce soir (et qui nous avait logé l’an dernier) joue avec son groupe : Backchat, ça DEFONCE ! Sorte de Trash Punk / Métal, c’est leur premier concert et on se prend une méga claque ! S’en suit un groupe de Oi puis Space Banana Bastards, genre pop punk américain, le guitariste est celui qui nous organise le concert de demain à Chernigov.

Le bar s’est rempli, ça sent à nouveau bon la fiesta ce soir. Les gens sont franchement saouls, y’en a qui dorment sur les tables. On s’installe et la salle devient une reconstitution de la guerre 14-18 ! Très bon concert, grosse ambiance. Nico est à deux doigts de se battre avec quelques coriaces un peu trop violents sur scène. Après le concert on file vers une petite plage au bord du fleuve de Kiev, pour une soirée à la brésilienne. On fait franchement n’importe quoi : percussions sud américaines, slams dans le bar et bain de minuit dans la rivière. La soirée se termine tranquillement dans l’appartement d’Artem. Certains finissent la soirée assez tard pendant que les autres partent se coucher.

Day 10 – Odessa @ Shkaf Club (Ukraine)

On se lève à 8h pour décoller à 9h vers l’Ukraine. La mère de Slava nous a préparé un petit déj’ de costaud : une bonne trentaine de pancakes avec du fromage blanc… Mortel ! On dit au revoir à Slava et sa maman, et c’est parti !

Il fait déjà très chaud, mais on commence à être habitués. On arrive à la frontière Moldavo-ukrainienne aux alentours de 12h30, et on appréhende un peu. Finalement ça se passe super bien, on explique aux douaniers ukrainiens qu’on transporte du matos de musique, ils veulent jeter une oreille sur notre musique, on leur fait écouter notre premier CD dans le camion, ils aiment ! Un d’entre eux veut nous l’acheter, on lui offre, la situation est vraiment « à la cool »… Finalement, au bout d’environ 1h30 d’attente on débarque en Ukraine, direction Odessa !

On décide d’aller se baigner dans la mer Noire avant de filer au club : plongeon éclair car on est un peu en retard, et la plage n’est vraiment pas terrible (une sorte d’entrée de port pas vraiment propre). On retrouve les organisateurs du show de ce soir en centre ville et ils nous guident vers le bar. Ici aussi les gens sont fous au volant, ça klaxonne pas mal ! Le club de ce soir est vraiment grand, mais l’installation est super roots. On fait la connaissance des deux autres groupes de ce soir et on attaque le sound-check.

On entend dire que certains jeunes de Kiev on fait Kiev-Odesa par train pour nous voir, et refont le retour le lendemain pour nous revoir à Kiev, ça fait 450km juste l’aller, c’est fou !

Un burger dans le gosier et le concert attaque. Il y a déjà pas mal de monde, le premier groupe est cool, genre de punk a la Rancid. Puis enchaine un groupe dans un genre plus heavy-rock, ça joue, et ça fait une reprise de Billy Idol !

On s’installe, la salle de concert est pas mal blindée, on prédit que ça va être la guerre !

Et on se plante pas trop… Dès le départ c’est le champ de bataille. L’ambiance est vraiment bonne, comme d’hab, slams, Nico et JC au milieu des gens, batterie en avant, sacré bordel. Aurel pose la caméra et slam de partout. On rencontre plein de gens cools, dont certains qui viendront nous voir a Moscou dans 1 semaine !

On se fait voler nos baguettes / médiators, et on prend plein de photos avec les gens, avec la patronne du lieu qui nous offre pas mal de conso.

On charge fissa, après y’a soirée électro, on reste un peu puis on décolle chez notre hôte !

Ca chahute un peu dans le van, Aurel tombe au premier coup de frein car pas attaché, heureusement, pas de bobos !

On fini dans un appartement à manger et boire quelques canons. Longue soirée pour certains, courte pour d’autre, patoch fini crayonné. Au revoir.

Day 9 – Chisinau @ The Albion Club (Moldavie)

Vers 12h nous arrivons à Iasi, dernière ville Roumaine avant la frontière que nous voulons passer. On décide de se changer, polo et pantalon pour passer les frontières « propres ». Romain, un peu dans le jus des quelques 3h de dodo au fond du van, décide de se verser de l’eau sur les cheveux… Chose qu’il fera mais avec la bouteille de Palinka (qu’Adina nous avait donné dans une bouteille d’eau classique)… De la gnôle plein la tête, bon réveil, bonjour !

A Iasi, la frontière n’est indiquée nul part, le GPS est perdu, et personne ici ne parle anglais… On perd 1h30 à tourner dans tout les sens, c’est pas une ville qu’on cherche, mais un pays… C’est quand même fou ! On demande des infos à tous le monde, on trouve un roumain cool qui prend son bus pour nous conduire sur la route ! On trace jusqu'à la frontière, où on espère ne pas perdre 8h …

Après avoir rameuté la plupart des douaniers moldaves derrière notre camion pour contempler notre backline et se poser des questions « Passeront t ils ? Passeront ils pas ? ». Notre coffre puant la mort (à cause de nos fringues de concert séchant à droite à gauche), les douaniers décident vite de nous faire remplir les formulaires pour notre matos et de nous souhaiter bonne route. Bilan : 3h d’attente… Cool !

Il est 15h, nous avons encore deux heures de route jusque Chisinau, où nous étions attendus à 14h, parfait. On aura fait comme on a pu ! Le GPS ne sait carrément pas du tout où nous sommes, pour lui, la Moldavie est une plaine sans route. Bon on se débrouille comme on peu avec la carte, les routes sont correctes, pas la folie, mais pas la Russie non plus ! Par contre la conduite c’est la guerre ! Très fatiguant, il faut faire attention aux divers chiens errants qui traversent n’importe où, aux charrettes au milieu de la route, aux enfants qui jouent sur les bas cotés, et aux voitures derrières qui doublent sans vraiment se soucier de ce qui arrive en face ! (en fait ici, tu doubles quand tu veux, et c’est celui qui se fait doubler qui se pousse dans le bas coté, pour passer à trois sur la largeur de la route au cas ou une voiture arrive en face).

On arrive à Chisinau, où on trouve immédiatement la rue, par hasard. On décharge vite dans le club, il est 17h et le concert attaque à 19h.

Slava et Vladimir nous accueillent un peu stressés, le club est vraiment PARFAIT. Grand sans être immense, une bonne scène, une grosse sono. On s’installe vite. Slava nous montre un shop de musique où on part faire voir la guitare de JC et acheter des peaux de batterie. Les balances sont torchées en 10 minutes, le sondier gère, le son BUTE !

On traine par ci par là, les gens arrivent, à 20h ça attaque à jouer et il y a déjà une bonne centaine de jeune. Ca va être cool ! Le premier groupe attaque, sorte de métal-grunge, ça joue pas mal ! L’ambiance au début est un peu froide, on verra bien. C’est au tour de The Glimpse d’enchaîner. Les mecs sont vraiment pas vieux et balancent un pop punk californien, ils ont dû beaucoup écouter Blink 182 ! Ca joue super bien, l’ambiance se réchauffe d’un coup ! On s’étonne juste de la réaction d’un vigile qui bondit après un premier slam pour foutre le jeune en question dehors, tendu ! Finalement le kid en question revient, ça va. Nichiel’s prend la suite. Même s’il y a pas mal de monde au début du set, le club se vide progressivement (la plupart des gens présents sont mineurs). L’ambiance est bien cool, et les titres s’enchaînent sous le regard méfiant du vigile planté à côté de la scène. Le concert se termine à la cool, et on fait la connaissance de moldaves travaillant à l’ambassade française à Chisinau ! Ils veulent faire des photos avec le groupe et achètent même quelques CD et tee-shirt, classe ! JC et Romain se font interviewé pour un journal du coin. On plie notre bordel et on file chez Slava, où on fait la connaissance de sa mère qui a passé une bonne partie de la soirée à nous faire à manger… On la remercie chaleureusement, on est affamés. Quelques potes de Slava débarquent, et on débute une petite soirée improvisée arrosée de bière bon marché et de Palinka. On est complètement claqués et on file se coucher pas trop tard.

samedi, juillet 16, 2011

Day 8 – Baia Mare @ Propaganda Music Pub (Roumanie)

On décolle tôt, pas mal de route, et il faut qu’on trouve un garage Renault, car la veille un voyant sur le tableau de bord s’est allumé pendant une grosse dizaine de minute sans qu’on comprenne pourquoi.

La route se passe bien, on perd donc 2h dans une concession Renault où ils nous disent que tout va bien, qu’un connecteur électrique s’était démis, puis remis… On en profite pour manger une pizza, en Roumanie, ils mettent du maïs plein les pizzas, pas mauvais mais bourratif !

On entre en Transylvanie, c’est vraiment chouette. Des paysages incroyables, des collines de partout, un coin à voir de la Roumanie, pour sûr ! On arrive a Baia Mare, dans un club irlandais très classe, on fait la connaissance d’Adina qui nous booke ce soir. On découvre aussi Schlitz le groupe qui partagera la scène avec nous. On mange et on rigole avec tout ce beau monde. Adina et Paul décident d’ajouter Kräb à l’affiche. Allez.

Le concert attaque, le club est vraiment grand, et il y a des tables et chaises partout… Aïe… Forcément il y a du monde, mais tout le monde file s’assoir !

Kräb en chient un peu ce soir, l’ambiance est pas au top, les gens « loin ».

Schlitz enchaînent vite, ça joue vraiment bien, quelques copains s’approchent, rien de fou, mais ça deviens plus chaleureux. Leur concert est mortel, ce groupe est vraiment bon !

On prend la suite, un peu en speed, la police ayant fait un passage et ayant obligé le club à arrêter le bruit à minuit. Les gens se lèvent, ça commence à être la fête, l’ambiance se réchauffe vite et au bout de 2 chansons ça commence à être la guerre !

JC à quelques soucis de guitare, ses micros ayant pris l’humidité, on se débrouille et on joue plutôt bien, on fout la batterie en bas, ça fait capoter les gens, l’ambiance est au top !

On plie vite ce soir, en ayant TOUS bu au moins 3 litres d’eau ce soir (et sans nous noyer !). Soirée sans alcool, nous devons conduire toute la nuit et toute la journée de demain, et nous prévoyons de tous nous relayer. Adina nous offre de la Palinka, gnôle de prune roumaine, dans une bouteille d’eau plate, on ne peut pas goûter ça avec elle (taux d’alcoolémie autorisé : 0). Mais on lui promet de le faire en pensant a elle plus tard.

On salut chaleureusement nos nouveaux copains que sont Adina et les Schitz et on trace à 1h du matin pour poser Paul à Bistrita à 3h de route ! Le costaud nous indique le château de Dracula sur notre chemin et prend le soin de nous écrire un itinéraire cool pour rejoindre la Moldavie. Il est 4h du matin, franches accolades, et on file pour the Dracula’s castle ! A 6h nous y sommes… Franchement déçus… Rien de spécial. On s’imaginait tous un truc assez psyché qui foute un peu les jetons, et bien non, c’est un petit château devenu hôtel 3 étoiles… Bon ok, on ne va pas se plaindre, nous sommes en Transylvanie, devant la « demeure » du « mythique » vampire. COOL !

Allez zou… on reprend la route, la Moldavie c’est loin, et on y joue demain !

Day 7 – Sibiu @ Propaganda Club (Roumanie)

On récupère Paul devant le club et on décolle de Bucarest vers 11h, direction Sibiu ! La route se passe plutôt bien et on s’arrête manger dans un petit restaurant au bord d’un lac, la vue est bien cool ! On arrive à Sibiu dans l’après-midi, et Paul nous conduit au club. Il n’y a encore personne et on décide de faire un tour en ville. C’est vraiment joli, une ville très touristique car remplie d’histoire. Paul nous explique que Sibiu a été construite presque entièrement par les allemands.

On rencontre ensuite Andreï qui organise le concert de ce soir, il a l’air plutôt cool ! Il nous fait faire le tour du « Propaganda Club » : une grosse cave voutée sans trop de lumière, on en finit plus de trébucher ici et là ! Andreï nous propose de manger, il est un peu tôt (17h), mais pourquoi pas… Après ça, on décharge et on s’installe en bas, pendant que le public commence à pointer le bout de son nez. Ce soir Nichiel’s est encore le seul groupe de la soirée, et on décide donc de refaire jouer Kräb. Andreï est à fond : 2 groupes au lieu d’un, à la surprenante !

Le concert attaque vers 22h avec Kräb, ça pogote déjà beaucoup en devant de scène, ça promet ! Quand Nichiel’s prend la suite, la salle est bien blindée. Dès le début du set c’est la guerre, et Thibaut manque de mourir deux ou trois fois dans le pit en essayant tant bien que mal de prendre ses photos… Les morceaux s’enchaînent, l’ambiance devient carrément géniale : ça slam de partout, c’est dément ! On termine comme à notre habitude avec la batterie au centre de la pièce, avec un public surexcité qui fait n’importe quoi !

Après le concert on discute pas mal, on boit des coups, on fait les cons avec Paul et notre nouveau copain Andrei. Paul nous conseille d’ailleurs de ne pas quitter le club trop tard, car demain il y a beaucoup de route jusque notre dernier concert en Roumanie et qu’il va falloir tracer après le concert pour environ 650 kilomètres de nuit + la frontière Moldave à franchir.

On reprend le van, et on se fait bien plaisir, en hurlant sur YMCA pendant les quelques kilomètres qui nous sépare de notre hébergement. Je crois que Paul hallucine un peu… On arrive chez Andreï, à l’appartement de ses parents. On tente de ne pas faire trop de bruit en s’installant, ce n’est pas évident. On finit par se coucher, good night Sibiu, t’es cool !